Raphaël Imbert : saxophones, clarinette basse

Pierre-François Blanchard : claviers 

Thomas Weirich : guitares

Pierre Durand : guitares 

Jean-Luc DiFraya : batterie 

Aurore Imbert : chant 

Marion Rampal : chant 

Guests : Manu Barthelemy & Big Ron Hunter : chant

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Music is My Hope, le nouvel album de Raphaël Imbert c'est jazz village, est un combat d'espérance. Après Music is My Home en 2016, le saxophoniste et compositeur livre ici un témoignage intime tout autant qu'une flamboyante invitation au partage. Entre actualité planétaire ai vécu intime, c'est bien d'espoir dont il est question ici à une époque où il semble t'en manquer, il se dévoile partout dans ce disque : dans le prêche habiter de Marion Rampal de Show Boat To Delphi, dans l'introspection politique d'Aurore Imbert sur Lady on Earth, dans un champ populaire provençale radicalement revisité par la voix de Manu Barthelemy et bien sure un peu partout dans les volutes de saxophone de Raphaël Imbert.

Music is My Hope nous emmène à cette endroit où la musique est essentiel est brûlante, et réunis dans un même geste la protestation, la prière, l'activisme, l'amour, le sacré et le profane. Une musique qui ravive la flamme de nos espérances amoureuse, politique, universelle personnelle. Une musique qui peut, par sa force salvatrice nous remettre en mouvement et nous rassembler.

Au-delà du blues des origines, Raphaël Imbert invoque ici les appels du spiritual, les revendications de la Soul et des Protest Song, les introspection du Folk et des chants populaires qui font œuvre commune et collective. En retrouvant ses sources, la musique réveille la fraternité, la contestation, l'affirmation, le désir et l'allégresse.

L'album s'ouvre sur la voix de Paul Robeson lisant le dernier monologue d'Othello de Sahkespeare. Destin hors-norme animé par une conscience universelle et humaniste, Parul Robeson représente d'emblée notre quête d'espoir. Un fil conducteur de Music Is My Hope que l'on retrouve dans Peat Bog Soldiers chant antifasciste, dans Didn't My Lord Deliver Daniel, un spiritual de l'émancipation, dans le si profond Blue Prelude.